L’esprit ”Explore & Share”

La Nature est parfois rude pour ce qui est de l’apprentissage.

Ainsi, chez les guillemots de Brunnich, les jeunes oiseaux perchés dans la falaise, un jour, sont invités par leurs parents à se jeter dans le vide pour les rejoindre en mer et continuer à les nourrir. C’est un démarrage dans la vie un peu violent !

De manière beaucoup moins brutale, l’esprit d’”Arctik – Explore & Share” est d’accompagner les guides polaires fraichement formés en leurs faisant vivre leurs premières expéditions polaires. Après la réalisation de ces expéditions,  ces guides polaires seront prêts à voler de leurs propres ailes et à guider leurs clients pour leurs faire découvrir le monde polaire.
Arctik – Explore & Share est le maillon manquant entre le jeune guide polaire formé et le guide armé qui a fait ses preuves pour voler de ses propres ailes.

Chez les Inuit, pour devenir un adulte, il fallait partir seul et revenir après avoir tué un ours polaire.

Dans les grandes expéditions du XIXe siècle, souvent cela s’est joué à des ”détails” !

 

Par le passé

Tous les détails sont vitaux !

Scott – pole sud
En n’arrivant pas à établir le ”One Tone depot” au point prévu (à cause des mauvaises conditions) et en l’établissant 50 km plus au nord, Scott ne savait pas qu’il se condamnait en mourant à seulement 18 km du ravitaillement.

Shackleton – expédition traversée de l’Antarctique
Shackleton ne pourra même pas démarrer son expédition et son bateau se fera broyer par les glaces. Malgré cette déconvenue, Shackleton arrivera à maintenir le moral de l’équipe et parviendra à sauver tout le monde après avoir subit de terribles conditions météorologiques. Le management de Shackleton est un des plus bel exemple.

Impact sur l’environnement

Notre métier de guide polaire, nous amène à faire découvrir les régions polaires où peu de gens sont venus. Néanmoins la pollution est globale.
Ce que l’Homme rejette dans l’atmosphère voyage et retombe partout dans le monde via les précipitations de neige ou de pluie. Cette pollution se retrouve prisonnière dans les neiges et glaciers. On la retrouve lorsque l’on fait des carottages sur la calotte du Groenland et en Antarctique.
Ce que l’Homme rejette dans l’eau voyage également dans les fleuves et se retrouve en mer. Les courant marins font le reste en éparpillant la pollution partout, y compris dans les régions polaires.
Toute la chaine animale absorbe les polluants (plastiques, PCB, pesticides…) et les animaux en haut de la chaine alimentaire les concentrent. Ainsi, phoques et ours polaires sont fortement contaminés. A tel point, qu’il est déconseillé aux femmes groenlandaises d’allaiter leurs enfants pour ne pas transmettre les polluants qu’elles ont emmagasinés en mangeant les phoques et ours polaires et qui se trouve dans leur lait !

Notre mission en tant que guide polaire est de faire prendre conscience de ces problèmes là. Il est donc de notre devoir de tenter de limiter au maximum notre impact y compris lors de nos expéditions.
Ce n’est pas parce que nous partons en expéditions et que nous allons devoir faire face à des températures en dessous de -30°C, voire de -40°C qu’il faut agir sans se préoccuper de l’impact sur l’environnement que nous aurons par notre simple présence.

Les petites communautés où nous irons n’ont pas prévu le recyclage et brulent à ciel ouvert tous les déchets. Les déchets au mieux brulent et au pire s’envolent et se décomposent dans la nature. Il faut donc que nos déchets que nous rapporteront aux villages soient les moins polluants possible. Il faut privilégier les emballages papier/carton et non plastique.

Nous apporterons donc un oeil particulier à tout ce que nous apporterons avec nous lors des expéditions.

Vous partagez nos valeurs ? Aidez nous à choisir des matériels et matériaux durables et des consommables les moins impactant possible.